Le Département du Commerce américain a autorisé Nvidia à reprendre l'exportation de puces H200 avancées vers la Chine, écrit AP. Les livraisons seront envoyées uniquement aux clients commerciaux vérifiés, et le gouvernement américain recevra 25% des revenus de ces ventes.
L'entreprise ne pourra exporter que des H200 datant de plus de 18 mois. Ces modèles sont significativement plus puissants que le H20, que Nvidia a conçu spécifiquement pour les restrictions d'exportation.
Nvidia a déclaré qu'elle accueillait favorablement la décision permettant à "l'industrie américaine des puces de concurrencer" et a qualifié l'approche d'"équilibrée".
L'approbation d'exportation est intervenue une semaine après que le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick ait déclaré que la question était en cours d'examen par le Président Donald Trump. Ce faisant, la décision s'oppose à la position du Congrès américain, où les deux partis favorisent des contrôles plus stricts sur les expéditions de puces d'IA vers la Chine.
Les sénateurs Pete Ricketts et Chris Coons ont présenté le projet de loi SAFE, qui interdirait les licences d'exportation pour les processeurs avancés pendant plus de deux ans. Suite à la décision de l'administration Trump, le sort du projet de loi reste incertain et aucun calendrier pour un vote n'a encore été fixé.
Les relations sino-américaines en matière de puces restent tendues. L'administration Trump a imposé de nouvelles exigences de licence en avril 2025 et a ensuite abrogé la règle de diffusion de Biden.
Durant l'été, la Maison Blanche a signalé que les exportations deviendraient possibles tant que le gouvernement recevrait 15% des revenus.
Les représailles chinoises ont suivi les restrictions. En septembre, l'Administration du Cyberespace de Chine a interdit aux entreprises locales d'acheter des produits Nvidia, forçant le marché à se tourner vers les puces de Huawei et Alibaba.
Trump a déclaré plus tard que le Président chinois Xi Jinping avait "réagi positivement" à la décision de fournir le H200.


